Masterclass : Quand l’awareness fait surgir l’inattendu… Hélène et les angoisses de mort

Formateurs : Jean-Marie Delacroix et Philippe Crnogorac

Dates : 27 et 28 mai 2026

Dates : 27 et 28 mai 2026

Masterclass de 2 jours

Tarif :  430 Euros TTC

Public : Gestalt Praticien.ne.s, Gestalt Thérapeutes, professionnels de la psychothérapie

Lieu : 75006 Paris

Il existe dans l’histoire de la psychanalyse et de la Gestalt-thérapie des documents qui font référence : le cas Dora, l’homme aux Loups,  l’homme aux rats chez Freud, Gloria chez F.Perls.  Dans l’idée de ces histoires cliniques, nous vous proposons « Hélène et les angoisses de mort », séance de Gestalt Thérapie filmée par Philippe Crnogorac cinéaste et Gestalt-thérapeute. Philippe a filmé une vraie séance de Gestalt-thérapie accompagnée par Jean-Marie Delacroix. Hélène, elle-même Gestalt-praticienne, nous a donné son autorisation pour utiliser ce film à des fins pédagogiques.

Ce séminaire se déroulera avec ce film  comme support pédagogique.

L’une des caractéristiques de cette séance est de montrer le pouvoir thérapeutique de l’awareness à travers l’émergence de l’inattendu, à savoir le réveil d’une mémoire traumatique, et la façon dont le thérapeute a travaillé sur le traumatisme en restant constamment dans le déroulé de l’awareness.

Tout au long de cette séance, le thérapeute reste dans le monde sensible éveillé par l’awareness. Il y a comme un entrelacement du continuum de l’awareness de la patiente, de celle du thérapeute, et de celle des cinéastes qui montrent leur sensibilité à la situation par leur juste distance qui accompagne le déroulement du processus.

Objectifs :

Ce document pédagogique nous invite à réfléchir sur notre pratique et notre savoir-faire à partir de plusieurs thèmes :

  • Le pouvoir régulateur et guérissant de l’awareness.
  • Quand l’awareness est éveillée et que le thérapeute accepte de ne plus savoir et de faire confiance aux « messages » que son organisme reçoit, les ressources du thérapeute, du patient et de la situation émergent spontanément. L’awareness prend le relais sur le savoir intellectuel, avec dans le fond, les connaissances acquises dans les formations et par l’expérience.
  • Les affects du patient sur le thérapeute et l’impact des résonnances sur l’émergence des formes, qu’elles soient traumatiques ou autres.
  • Le savoir-faire et le savoir être du thérapeute engagé dans le flux du « ça de la situation ».
  • « Ne plus savoir », qu’est-ce que cela signifie au juste ? Comment acquérir cette posture ? Quels en sont les effets ?

Pédagogie

  • Visionnage du document, retour sur certaines séquences si nécessaires.
  • Chacun sera amené à travailler sur les thèmes énoncés dans les objectifs, en petits groupes et en grand groupe.
  • Des practicum seront proposés pour que les participants s’expérimentent
  • Avec la présence de Jean-Marie Delacroix et Philippe Crnogorac pour co-animer le séminaire.

Pourquoi utiliser un document filmé ?

Qu’est-ce qui fait la différence entre une séance filmée et les practicums réalisés en cours de formation ?

  • On pourrait dire que le film agit comme récit de la séance. S’il s’attèle à restituer le réel sans artifices, notamment en respectant la chronologie, il impulse néanmoins un nouveau point de vue, par le choix des cadrages et du montage, tout en s’efforçant de respecter “l’esprit“ de la séance. Il offre ainsi la possibilité d’une réflexion distanciée, d’un troisième regard sur le chemin effectué, sur ce que Jean-Marie Delacroix nomme La troisième histoire, celle qui se tisse entre un patient et un thérapeute.
  • Le film permet une prise de distance qui ne peut pas exister dans un practicum dans lequel toutes les personnes sont impliquées dans la même formation, se connaissent et forment un champ commun. Les personnes qui voient le film sont des spectateurs distanciés hors de l’espace et du temps de la séance. Cette distance im-pressionne différemment le psychisme, la pensée, l’émotionnalité, comme au cinéma.
  • Tout le monde voit la même chose et nous pouvons à tout moment revenir sur une séquence, un contenu, une parole, un visage et éviter les distorsions interprétatives et/ou projectives qui ont lieu inévitablement quand on ne peut pas revenir au support visuel et auditif.
  • Le film peut devenir un support à la fois thérapeutique et pédagogique.

Qui sont les co-animateurs ?

Jean-Marie Delacroix est psychologue clinicien et Gestalt-thérapeute, pionnier dans différents domaines. Formateur et superviseur international, surtout en Amérique Latine. Auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages dont « La Troisième Histoire. Fonds et formes du processus relationnel », en cours de republication et « La pleine conscience en psychothérapie »

Philippe Crnogorac est Gestalt thérapeute, formateur et réalisateur de films documentaires pour le cinéma et la télévision. Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals, son dernier, Gagner sa vie a été primé lors des étoiles de la Scam et a remporté le prix du public. Le séquence de thérapie filmée avec Jean-Marie Delacroix fait partie d’un projet de documentaire sur la Gestalt.

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