Journées d’études de la SFG 2026 « La Peur dans la relation thérapeutique – Enjeux existentiels et relationnels »

La SFG est heureuse de vous inviter à leurs prochaines journées d’études sur le thème :

La Peur dans la relation thérapeutique – Enjeux existentiels et relationnels

📆  14 et 15 mars 2026
📍 Paris, au CISP Ravel

Synopsis des Journées d’Etude 2026 de la SFG

Le sentiment d’insécurité génère de la peur ou de l’angoisse, qui bien souvent se manifestent par le corps. Des symptômes ou troubles s’organisent au-delà de la conscience, de la volonté. “Le patient subit une authentique et terrifiante expérience d’être lâché dans le monde sans protection, c’est ce que Heidegger nomme l’Être-jeté” (Salonia, 2005). Comment accueillir cet « Être-jeté » au monde, comment écouter ce langage du corps, des émotions, de l’Etre ?

La relation thérapeutique s’inscrit dans un contexte à forte intensité émotionnelle qui propose de travailler ses limites – corporelles et existentielles – et de sentir ses propres besoins. Comme la thérapie vise le développement de la conscience et l’intégration de l’altérité, le patient va être amené à se questionner sur sa différenciation et sur sa responsabilité. C’est un chemin qui peut inquiéter et générer de la peur !

Comment accueillir sa peur, comment l’apprivoiser et non pas vouloir la dompter ? Dans le cabinet, comment thérapeute et patient co-construisent-ils la peur ? Que dit-elle et quelle place lui donner dans la rencontre avec un autre, nécessairement différent et forcément imparfait ? Que permet-elle et qu’empêche-t-elle ? Et si la véritable sécurité était à rechercher, non pas à l’extérieur, mais en Soi, dans un lieu intérieur que nous aurions oublié d’habiter ?

La Gestalt-thérapie vise à (re)mettre du mouvement là où l’individu s’est figé et à stimuler le changement par l’expérience d’ajustements créateurs. Or, accepter de faire autrement, de risquer d’autres manières d’être en contact avec le monde, c’est se confronter à des peurs qui peuvent être existentielles et/ou relationnelles. C’est pourquoi le désir de changer est souvent souhaité mais, en même temps, évité : la continuité est rassurante et la discontinuité inquiétante.

Avec son approche holistique – tête, cœur, corps –, la Gestalt-thérapie offre un espace de sécurité (Laura Perls articule angoisse et absence de soutien essentiel dans l’expérience de contact) qui va faire appui et permettre de redonner un sens / une direction sensible à ce qui nous arrive. Cette alliance thérapeutique va aider à vivre avec la peur et non pas dans la peur, à nous accorder notre être vivant et mortel, à revenir à notre corps vulnérable et sensible, à cultiver la confiance dans notre capacité à développer des ressources et à savoir les contacter… À nous engager du côté de l’in-connu, du non-savoir.

C’est ce que vous proposent les Journées d’Étude 2026 de la SFG : explorer comment, ensemble, nous pouvons faire un pas de côté dans la tempête pour danser avec la peur et avec l’incertitude.

Programme journée étude 2026

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