La recherche en psychothérapie
En France, comme dans nombre d’autres pays, la plupart des gestalt-thérapeutes ne sont pas familiers de la recherche en psychothérapie, ce qui soulève parfois chez certains de la méfiance, voire de la crainte.
Rassurons nous: la recherche en psychothérapie a maintenant établi de façon très forte que toutes les modalités psychothérapeutiques sont efficaces et qu’elles le sont à peu près au même degré. Il faut néanmoins reconnaître que ce savoir n’est pas encore intégré, ni au niveau des cliniciens ni à celui des autorités…
Aujourd’hui la recherche s’intéresse essentiellement à ce qui se passe dans le cours de la thérapie et elle s’efforce de trouver des méthodes pour observer et comprendre ce que nous, cliniciens, faisons. Et, pour expliquer ce que font les thérapeutes, chaque modalité avance ses propres conceptions et principes – qui, évidemment, diffèrent de l’une à l’autre, parfois radicalement.
La question devient ainsi de plus en plus intrigante: que se passe-t-il donc en séance? Comment et par quels processus, du changement peut-il advenir chez nos clients? C’est aussi une question passionnante car, selon les éléments de réponse qui pourront être apportés, nous saurons mieux aider nos clients et connaîtrons nous mieux les savoir-faire que doivent développer tant les cliniciens que les étudiants.
De surcroît, travailler à résoudre cette question est l’occasion d’entrer en dialogue sur un pied d’égale ignorance et d’égale prétention avec les autres praticiens du champ de la psychothérapie… Nous sommes tous face au même problème. Nous, les gestaltistes, ne sommes ni meilleurs ni pires que nos collègues mais nous disposons peut-être de certains atouts tout en étant probablement porteurs de quelques faiblesses. Comment les repérer, valoriser les premiers et atténuer les secondes?
La recherche apparaît donc aujourd’hui comme le lieu essentiel du dialogue entre toutes les modalités et comme la voie obligée pour sortir des impasses institutionnelles (non-reconnaissance par les pouvoirs publics) dans lesquelles nous nous trouvons.
Comprendre ses méthodes et ses enjeux devient donc de plus en plus nécessaire.
La conférence de Paris est ainsi l’occasion de franchir un pallier dans notre approche de la recherche. Les places sont limitées (200) et la participation attendue est internationale. C’est pourquoi, si vous souhaitez participer, nous vous invitons à vous y inscrire au plus tôt et certainement avant la fin novembre, date à laquelle les tarifs vont augmenter. L’adresse du site de la conférence est la suivante:
Un module de sensibilisation à la recherche
Pour ceux et celles qui le souhaitent et à l’occasion de cette conférence, IFFP met en place un module de sensibilisation à la recherche réparti sur deux dimanches pour un coût global de 80 € (40€ par jour) ! Le premier rendez-vous se tiendra avant la conférence (dimanche 9 avril), le second après (dimanche 23 juillet). Ce module s’effectuera sur Paris ou à Triel sur Seine. Vous trouverez le programme plus détaillé dans le fichier joint.
Pour s’inscrire à ce module il suffit de faire un chèque par courrier d’un montant de 80 € à l’ordre de l’IFFP et de l’envoyer par courrier postal à I.F.F.P. 231, rue Paul Doumer, 78510 Triel sur Seine. Vous devrez ensuite confirmer votre inscription par l’envoi d’un mail à l’adresse suivante: gestaltiffp@gmail.com
De cette façon l’IFFP vous recontactera pour vous indiquer le lieu et les horaires auxquels se déroulera ce module.